ALEAS DU BREVET, ET DU FRANCAIS EN 3È , OU EN EVALUATION D'ENTREE EN SECONDE,DEPUIS 1999

 

Voir: "l'année du brevet le plus nul : l'an 2000! "

(Un exemple de correction selon les directives officielles : comment on peut avoir 13 sur 20 avec des dizaines de fautes sur un texte de cinq lignes.)

Voir aussi ma page "bac"


 

la disparition de la dictée et de l'orthographe:

Un collègue nous annonce (1999, extrait de forum) :( ma réponse ensuite dans ce dialogue )

Projet de réforme du brevet des collèges:(Epreuve de français, première partie):

"La maîtrise de la langue et de l'orthographe sera évaluée par la réécriture en fonction de différentes contraintes grammaticales d'un passage ou de plusieurs passages du texte initial. Le sujet donne des consignes précises sur les modalités de la reformulation ( modification des formes verbales, changement de l'ordre des mots, de genre, de nombre, etc...) Elles entraînent des transformations orthographiques que le candidat doit effectuer en réécrivant le texte initial".

"Je n'ai jamais été un farouche partisan de la dictée, exercice arbitraire et terrorisant. Mais il ne s'agit plus d'apprentissage : on parle de la délivrance d'un diplôme. Que veut-on ? L'orthographe ne pesait déjà rien (moins de 5% de la note) : ce serait encore ce rien qui empêcherait d'obtenir des résultats dignes du Parti communiste albanais de la belle époque. Pourtant le brevet est déjà si ridicule qu'il était inutile d'en rajouter dans la démagogie. "

Enfin une évidence, mais ô combien hérétique dans notre monde humanitaire qui pousse les enfants à ne savoir ni lire ni écrire sous prétexte que c'est traumatisant et qu'il vaut mieux savoir analyser le schéma actanciel de "la belle au bois dormant"!

Notons qu'on fera encore passer ceux qui défendent orthographe et grammaire pour d'odieux ringards brimeurs d'enfants...(enfants, appelez vite "tamalou", pour nous référer aux affiches abondamment placardées partout sur les murs de nos écoles)

Notons aussi l'abondance des fautes d'orthographe jusque dans des textes officiels d'évaluation de seconde, voire des sujets de brevet ou de bac, voire chez des ministres...

Et si on laissait faire, tous les parents seraient-ils contents d'une écriture phonétique pour leurs enfants?


 

 

Pour compléter, mentionnons l'évaluation nationale de septembre 99, illisible et truffée de fautes: l'essentiel devait être de conditionner élèves et profs aux nouvelles questions, non de fournir un texte correct, bien corrigé et clair (fautes aussi bien dans le texte que les questions); cette horreur ne mérite pas que je la scanne ici, ça prendrait de la place, mais elle est encore facile à retrouver; quelques collègues ont préféré l'utiliser auprès des élèves en leur faisant rechercher toutes les fautes (plusieurs dizaines) qui s'y trouvaient ; j'ajoute ici mon commentaire, envoyé ici et là :

Bonne rentrée à tous! A l'issue de notre prérentrée, nous avons reçu comme tout le monde les deux fascicules concernant l'évaluation d'entrée en seconde. Inutile de chercher là-dedans de quoi évaluer culture, ni niveau d'expression, connaissances en grammaire, etc, bref, ce qui concernait les évaluations de "jadis" -individuelles alors-il y a quelque dix ans. Ici, juste de quoi nous réasséner le jargon qui entoure les "types de textes", les "relevés d'indices"; on teste un peu la faculté des élèves à s'exprimer dans des tableaux; on nous impose à nouveau, pour bien nous formater, la grille d'évaluation standard, en deux exemplaires sur le cahier de l'élève pour que ce soit bien net. Quelques termes complaisants de franglais (joypad, serial writer) pour probablement "mettre l'enfant au cœur du dispositif"; de l'argot branché ("gore", à mettre dans un tableau de correspondances face à "fantastique"): ainsi, les rares enfants qui auront encore échappé aux jeux vidéo pourront-ils en réclamer d'urgence à leurs parents en signalant que cela leur manquait pour être bien évalués en français et comprendre le texte en question, qui les évoque nommément. Passons sur la pub clandestine et discrète faite à droite de la page pour quelques ouvrages pour jeunes (les autres auteurs seront ravis de la discrimination): il ne s'agissait que d'un "indice" pour comprendre qu'il s'agissait d'un article de journal: c'était donc scientifique.

Signalons la mise en page et la typographie très déficientes de la page(lignes sautées, non alignement des colonnes, majuscules pour les mots coupés en début de colonne, alternance entre guillemets et italique pour les titres, colonnes inachevées : c'est probablement pour montrer à l'élève que le genre "article de journal", c'est n'importe quoi, n'importe comment: bonne pub pour le "Monde de l'éducation" dont cela se prétend un fac-similé; peut-être cela ôtera-t-il à ce journal un peu de sa complaisance pour le pédagogisme...En tous cas, cela ne montre pas une "maîtrise des techniques modernes de communication" chez nos conseilleurs. Enfin, ce texte est truffé de fautes (comme on en voit de plus en plus dans les sujets new-look de bac ou brevet, faits pour leurs auteurs plus que pour les élèves):"quand à", "vraissemblable", le "lecteur" de Stephen King est censé devenir une "lecture" de Maupassant; on parle des "éditeurs jeunesse"; une phrase de pub pour un livre destinés aux jeunes s'est vu amputer de son verbe... Tout ceci pour "évaluer" les élèves !

Voilà plutôt une excellente évaluation des pédagogistes du service de "la programmation et du développement", qu'il s'agisse des auteurs de cette chose, ou s'il y en a, des responsables qui laissent distribuer sans les corriger de telles bourdes, dans leur passion de vouloir nous endoctriner et nous museler.Ou peut-être s'agissait-il de nous montrer quel est le niveau maximum qu'il ne faut pas dépasser, faute d'être un réactionnaire distillant l'ennui dans ses cours par un excès de compétence et de savoirs? On reste perplexe.

Je rappelle qu'une évaluation est obligatoire en seconde , mais pas nécessairement celle-ci; beaucoup de collègues ont continué , comme des grands, à évaluer leurs élèves en fonction de critères moins limitatifs et plus éclairants; et même, en début d'année, ils font souvent l'effort de faire leurs évaluations sans fautes: celles-ci deviendront-elles obligatoires chez le prof "pour se mettre au niveau de l'apprenant"? Nous sommes quelques-uns à pencher cette fois pour une page ajoutée au cahier de l'élève, autour, pour poursuivre dans le style de la chose, de"l'item VIGILANCE FACE A UN TEXTE OFFICIEL DACTYLOGRAPHIE" : "Relevez dans ce sujet toutes les fautes, d'orthographe et grammaire, les oublis, les incohérences, les non-sens, ainsi que les coquilles de typographie." Voilà un excellent exercice qui sera bénéfique pour les élèves et pourrait intéresser les parents quant à la pédagogie et ses scandales:

Combien ces deux cahiers ineptes ont-ils coûté au contribuable? (sept99)

suite de la saga de l'orthographe et de la grammaire (à télécharger), octobre 2000 ; aller voir le même article sur "sauver les lettres " ; ou le voir ici en pdf


Le brevet 2000: Parlons-en un moment, du brevet. Parents, remémorez-vous vos inquiétudes d'enfant...L'ex BEPC...J'en connais qui au dernier brevet, naïfs, ont fait revoir le subjonctif à leurs enfants. Ils ont eu honte quand ils ont lu le sujet. Beaucoup d'élèves aussi d'ailleurs : cri fréquent à la lecture des sujets: "on nous prend pour des débiles"!

Désormais, une dictée ne se corrige plus comme avant: on en est revenu de ces méthodes terroristes qui faisaient corriger les fautes! Vous imaginez l'horreur de ces temps troubles et obscurantistes où l'on comptait les fautes au lieu de compter les mots justes! Désormais, un prof ne peut seul corriger une dictée de brevet (et, contrairement à ce qu'on prétend rechercher, un élève ne pourra plus " s'autoévaluer", ne connaissant pas la liste magique des "mots qui comptent") : on donne au correcteur une liste des mots qui rapportent des points (liste tout à fait aléatoire); il fait le calcul; puis, il peut soustraire un maximum de deux points pour toutes les autres fautes; bref, un texte de quarante fautes sur quatre lignes peut obtenir 13 sur 20; mais un texte avec dix fautes (sur les mots proposés, mais pas ailleurs) peut obtenir 2: conclusion: on n'est plus tenu de se plier à l'orthographe, la note y est désormais aléatoire: voilà résolu le problème de l'égalité de tous devant la langue!...

Pour rire cependant, lisez ici la dictée du brevet 2000 de Caen, et goûtez la force littéraire du texte, qui poussera certainement les enfants vers le goût de la lecture: (texte d'Annie Erneaux, célébrissime et indispensable auteur à la mode dans l'éducation nationale:(texte intégral) :

"La dernière fois que j'ai vu ma mère chez elle, c'était au mois de juillet, un dimanche. Je suis venue en train. Il faisait chaud. Tout était silencieux au-dedans du compartiment et au-dehors."

POINT FINAL; eh oui, c'est tout; c'était peut-être encore un peu trop dur et exigeant? (cela dit, on se pâme devant la puissance du Verbe de l'artiste-émetteur-narrateur-créateur, nous les "destinataires")

 

Mentionnons pour rire quelques nouveautés qui ne manqueront pas de perturber des parents qui s'intéresseraient au travail de leurs enfants ou voudraient les soutenir dans leur travail: non seulement tout mot de liaison est désormais devenu un "connecteur logique" et on ne les distingue plus entre eux(qui sait encore ce qu'est une préposition, un pronom relatif, une conjonction de subordination sous ces joyeux fourre-tout), mais dans un texte, les notions de pronom, verbe, nom, adverbe, peuvent se retrouver accessoirement regroupées sous la rubrique "modalisateurs" pour peu que l'auteur ait exprimé un avis; les élèves ignorent de plus en plus la nature des mots, même en lycée-on n'en ignorait rien autrefois en CM1; adverbes et compléments circonstanciels deviennent "indices spatio-temporels"(ce qui évite de distinguer temps et lieu si l'on est un peu perturbé); chez Hatier en 3è, dans le livre de grammaire, le conditionnel est devenu un temps de l'indicatif- mais chez le même Hatier, 3è, dans le livre d'explications de textes, c'est resté un mode (mes élèves ont les deux manuels)... Et que les parents, ou les profs qui prendront la suite, s'y retrouvent, ou sombrent dans le ridicule devant les enfants, avec leurs notions passéistes......

Un exemple de correction selon les directives officielles : comment on peut avoir 13 sur 20 avec des dizaines de fautes sur un texte de cinq lignes.


 

 

Premières expériences en 2000 pour promouvoir un brevet nul

Résultats 2000 et analyse de "sauver les lettres"

Commentaire amusant(??) : la même dictée faite par un enfant de CM2

Un exemple de correction selon les directives officielles : comment on peut avoir 13 sur 20 avec des dizaines de fautes sur un texte de cinq lignes.


 

 

Nouveau brevet, deuxième année (juin 2002) :

Le pli est pris : Dans chaque collège, en milieu d'année, pour le brevet blanc, chacun y est allé de son imitation du "nouveau brevet" 2001; de ce fait, au deuxième brevet de ce type, on ne s'étonne plus de rien, une majorité a fini par suivre , puis accepter.

Comme les précédents (et comme ses anciens collègues) notre "nouveau"(?) ministre a déclaré vouloir revaloriser la lecture et l'écriture, en vérifier les acquis par des évaluations précises à l'école primaire et ultérieurement. Mais que seront ces évaluations? Les mêmes interminables questionnaires bardés d'items auxquels les parents ne comprennent rien depuis le cp voire bientôt la maternelle, et dont la correction assommante et inutile fait perdre quelques semaines en début d'année jusqu'en seconde? Bref, quand cela commence à s'essouffler par l'inefficacité et le ridicule par en haut, nos spécialistes vont relancer la machine à évaluer et son comportementalisme par le bas?

Revenons aux derniers brevets (dont on changera bientôt les noms pour que la comparaison s'impose moins). Que parents ou futurs parents s'interrogent sur ce qu'ils ont eu à savoir "jadis", depuis les BEPC d'antan. A cette époque, les questions étaient classées (orthographe, compréhension, analyse, conjugaisons...) Il était donc aisé, au moyen d'un exercice de brevet (blanc ou pas) de repérer points forts et faibles chez un élève. (N'était-ce pas une forme d'évaluation raisonnable?). Mais désormais, finies de telles classifications simplistes! Dans la nouvelle optique des examens où l'élève même totalement ignorant peut trouver les réponses dans les "corpus" (bac) ou "documents"(brevet) joints, pour noyer le poisson, les questions sont classées, comme sur Arte, comme dans la plupart des manuels, comme un peu partout d'ailleurs, par "thèmes"; au moment où le "commentaire composé" au bac est censé devenir moins strict dans son plan, c'est le brevet qui devient "thématique", donc apparemment "branché", et en fait de plus en plus nul.

Dans "les académies du groupement Nord"(Y a-t-il tellement de risques d'erreurs dans les sujets chez ceux qui les concoctent, qu'on ait ainsi besoin de les centraliser malgré d'autres décentralisations?), texte d'Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac) : classement des questions : A) Le genre théâtral ; B) Une femme adorée; C)Laideur et solitude. A l'intérieur de ces rubriques, fourre-tout intégral, mélange de questions de grammaire, de style, de compréhension, de vocabulaire.

Quel est l'intérêt ? Comme dans les évaluations nationales que nous subissons depuis des années, impossibilité pour le correcteur d'évaluer tout cela ; d'ailleurs, justement, depuis deux ans, les profs s'échinent à corriger les brevets blancs, mais ne les "exploitent" plus : ce serait encore du temps perdu ; finalement, tout cela fait perdre temps et énergie aux profs et aux élèves, qui en somme lors d'un brevet blanc ont surtout appris à ne pas oublier leur convocation et leur carte d'identité le jour du "vrai" examen. Dira-t-on qu'un élève a été cette année bon en "genre théâtral", moins bon en "laideur et solitude", et médiocre en "une femme adorée"? Tout cela n'a pas de sens...

Observons maintenant le contenu des questions; on pourrait se dire, en se fiant aux apparences et sans lire ces questions, qu'il y a un peu de littérature dans" le genre théâtral"; comme d'habitude, sur le mode du roman policier, il faut "trouver des indices"...de quoi? De ce que c'est du théâtre... il faut repérer le personnage principal (celui qui parle le plus et dont le nom est dans le titre!)... Tout cela est déjà possible deux ans plutôt, en cinquième...3 points pour répondre des évidences, et 0,5 point pour le mot très prisé actuellement de "didascalie". Donc, sur cette rubrique, point n'est besoin d'avoir fréquenté une classe de troisième pour avoir largement la moyenne.

Quittons cette fausse "littérature" pour observer les autres rubriques: dans la deuxième, ce sont surtout des "relevés" (parfois sur 0,25 point! on n'insiste même plus sur la nécessité de rédiger tout en "relevant": d'ailleurs, divisera-t-on 0,25 point par deux si ce n'est pas fait? Si on sait ce qu'est un synonyme ,une métaphore, et une opposition, on gagne 2 points sur 5,5, et les autres réponses seraient là aussi accessibles à des élèves de classes inférieures . Rien en grammaire dans cette rubrique...

Dernière rubrique: "Laideur et solitude". Au-delà des questions évidentes une fois de plus(sur 4,5 points), ENFIN DE LA GRAMMAIRE! ET QUEL NIVEAU AMBITIEUX! : sur1,5 points, il faut repérer des présents, savoir reconnaître des points d'exclamation et d'interrogation, et donner la nature d'un déterminant (adjectif démonstratif): bref, des questions de CM2!

En 25 ans, on a vu disparaître analyse grammaticale et logique (pourtant indispensables pour l'apprentissage des langues). Ce fut d'abord "remplacez par un équivalent", puis cela a disparu pour laisser maintenant place à une définition de "nature" de mot! En conjugaisons, on demandait autrefois une analyse complète et précise d'une forme pas toujours simple d'un verbe pas toujours régulier : maintenant, il s'agit de repérer le temps majoritaire d'un extrait, quand il s'agit du présent! (entretemps, on était passé par le stade sempiternel de la "différence entre imparfait et passé simple"-c'était voici quelques années...

 

Bref, une fois de plus, pour lutter contre l'illettrisme et faire "monter le niveau", les recettes habituelles:

-multiplier les questions pour que le total de demi-points ou quarts de points insécables finisse par dépasser forcément la moyenne.

-Masquer par cette abondance de questions leur niveau majoritairement très bas et la disparition de nombreuses notions.

-Noyer tout cela dans un désordre "thématique" déjà présent dans les manuels.

-Donner une dictée courte et facile avec des directives de correction laxistes, et surtout, lui attribuer un coefficient très faible (6 points sur 40), en lui adjoignant un exercice là encore faisable dès le CM2 (mettre quelques lignes au pluriel et à l'imparfait).

-Enfin, comme cela risquerait de ne pas suffire, donner un coefficient faible à l'examen lui-même et faire lourdement intervenir le contrôle continu, c'est à dire pousser les profs de chaque classe au surnotage (en attendant de lier leur carrière-au nom d'une réforme nécessaire parce que forcément moderne-aux notes attribuées?).

 

Cela ne s'arrange pas... Pendant ce temps, même laxisme ambiant, de jeunes collègues en fin d'IUFM et en stage chez nous nous disaient cette année qu'un thème fort développé par leurs formateurs était qu'il fallait savoir valoriser l'élève qui copiait sur un autre, car "cela témoigne d'une volonté de réussir" qu'il faut reconnaître en lui! Je n'invente rien!...Certains se sont même vu conseiller de disposer un élève faible à côté d'un plus fort afin de faciliter la démarche...En effet, à quels progrès de fond ne doit-on pas s'attendre avec de telles méthodes!

On comprend que de plus en plus d'élèves qui travaillent encore sérieusement et cherchent à acquérir les connaissances théoriques prévues à leur niveau soient de plus en plus écœurés par ce genre d'épreuve , dont l'intention prétendument "égalitaire" cache en fait une profonde injustice...

Mais ne vivons-nous pas dans une école où les "connaissances" sont de plus en plus décriées, et dans un monde où le travail réel subit le même sort?


 

Juin 2004: allez juger par vous-mêmes les sujets du brevet 2004! Inepties garanties!


 

14/9/04: sur l'enseignement au collège et sa faillite organisée: allez voir un bon article sur "sauver les lettres": le français au collège, ou l'enseignement du non-sens.


06/12/04 : les résultats d'un test effectué cette année en seconde sur un exercice de brevet datant de quelques années (1988): la vérité, pas celle des services de la "prospective " et de "l'évaluation"du ministère . Voir conditions de l'exercice quand il a été lancé, en septembre. Résultats montrant un taux d'environ 80% d'échec en orthographe et grammaire et une presque totale méconnaissance des notions de base en grammaire: normal, l'enseignement en avait été quasiment interdit depuis lors : cela ne nous montre pas les défauts des élèves, mais les responsabilités des réformes et les choix des programmes (sur lesquels le rapport Thélot est bien sûr muet)...Lire l'analyse des résultats.


Le bac , le brevet , le mythe du travail collectif , les disparitions insidieuses ( orthographe, grammaire, concours, documents, travail, svt , Lagarde et Michard, etc...) , les sempiternels nouveaux exercices-gadgets (modules, recherche par internet, groupements de textes et autres "corpus", TPE etc) , le "grand débat" , les dangers d'une certaine utilisation d'internet pour tricher, et surtout pour remplacer l'école ou la vendre , le jargon à l'école , le latin et le grec, le problème du gâchis de la lecture en primaire (lien vers un autre site), les changements de manuels et d'exercices , le métier contre le pédagogisme , textes récents sur le pédagogisme, poésie , les profs à la casse , les changements de programmes constants, cliquez sur ces titres avant de vous noyer dans mon désordre artisanal. Sinon, tentez le sommaire...

 

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