Les profs se suicident-ils sur le net? Le net, mine à antisèches, ou source de savoir? Peut-il rester un outil utile ou sera-t-il l'outil d'une politique (video 840k) (version light de la même 92K) qui nous ôtera toute possibilité d'enseigner?


LES COURS SUR INTERNET: Danger?

Sur le forum "lettres et débats: (15 avril 2000) : inquiétudes à propos de tout ce que les profs "offrent" sur Internet : généreux mais suicidaire ? Utile aux élèves ou aux spécialistes?

Entre parenthèses, après avoir abondamment découvert durant ces vacances et cet apparent "après Allègre", et après avoir feuilleté tout ce qu'on trouve en littérature sur toutes ces listes de lettres-et probablement les autres,j'ai été impressionné par ce qui s'y passe; mais j'ai aussi eu quelques inquiétudes; bien sûr, tout cela peut être en effet mis en commun; bien sûr aussi, bonne concurrence pour l'édition parascolaire et sa domination (au point que les éditeurs connaissent souvent les programmes avant nous)-mais cela ne crée-t-il pas les mêmes problèmes?
Les profs rivalisent en effet de savoir- de travail aussi. Mais cela colle souvent tellement au programme que l'on se sent parfois comme devant les "profils d'une œuvre",(- ou devant des candidats à la rédaction des ouvrages de cette série: les éditeurs n'auraient plus qu'à sélectionner leurs heureux(?) salariés); certes, dans une optique où l'on n'aurait pas de programme(car, avec un programme, en ce moment, c'est la ruée générale vers les travaux tout faits), tous les travaux réunis feraient une mine- mais chacun, prof, puis élèves, ne finirait-il pas par chercher à égaler certaines prouesses universitaires en les copiant-collant, et en cherchant au fond à "péter"un peu trop haut, en oubliant ce qu'il faut, à un niveau plus simple, comme prof et comme élève, être capable de faire tout seul dans un contexte-et un temps- non universitaires?
L'esprit critique subsistera-t-il face à la facilité de travaux achevés, -bien que discutables? N'oublierons-nous pas une fois de plus que nous sommes au collège ou au lycée face à des jeunes qui ne comprennent déjà parfois simplement pas le vocabulaire de base d'un texte? D'autant que l'on observe aussi que les organismes officiels de l'EN poussent à la roue en fournissant aussi de la matière et du travail mâché pour qu'on approuve et suive les nouveaux "projets"; au fond, est-ce si différent de l'époque des livres scolaires, lorsqu'un "livre du maître" se trouvait -et se trouve encore abondamment copié et plagié (cf nombre d'élèves au bac français, blanc ou vrai, que l'on surprend à réciter ces livres en question, qu'on leur a souvent dictés (mais on les reconnaît encore parfois: qu'en sera-t-il avec la massification des "corrigés" sur le net, même s'ils se veulent autre chose, "pédagogiques" notamment?) D'ailleurs, les "livres du maître " ont souvent été pieusement baptisés "livrets pédagogiques" , mais j'en ai vus certains qui, avec une tartufferie parfaite, allaient jusqu'à vanter la taille de leurs fiches, légèrement inférieure à celle des pages du manuel, et qui permettait "une insertion discrète" dans le manuel? N'allons-nous pas donner l'exemple de la triche généralisée?
Cela dit, je le reconnais, si nous ne le faisons pas, les éditeurs le feront; je me demande simplement combien de temps cela restera gratuit: tant que cela le reste, les beaux sentiments sont en effet de mise !

Ne scions-nous pas la branche...? Chaque prof ayant apporté son obole -et j'en aurais aussi dans mes archives, que je pourrais fournir -celles du moins qui sont numérisées-, ne nous dira-t-on point que nous avons terminé notre rôle?Mais j'observe déjà le problème que les élèves de mon bahut en ont déjà depuis longtemps organisé le trafic : mini-net déjà à leur niveau, petit marché noir ...?
Je ne parle pas pour mon bout de gras, mon "statut", ou l'existence du métier par principe, je n'y ferai plus de vieux os, mais je m'interroge sur ce qu'il restera d'une relation bêtement "maître-disciple"et de ce que cela a de positif quand on nous dira que maintenant "tout est sur le web", comme le reste : y aura -t-on gagné ailleurs qu'en pure technique formelle, quand toutes les analyses auront été faites à plusieurs exemplaires sur tous les textes , quand on fera croire que tout a déjà été pensé et pesé? On me dira qu'il en était de même avec les livres- mais il fallait aller les chercher...Qui aura encore le courage de chercher tout seul ? Ne se contentera-t-on pas de piocher dans cette gigantesque réserve critique?
Ce n'est pas de la polémique, pour une fois ; je m'interroge sincèrement. Je veux bien qu'on me rassure! Ne créons-nous pas non un centre d'entr'aide, mais une gigantesque machine à "antisèches" pour profs et élèves? (Sauf à ne plus jamais demander à un élève de faire un travail chez lui) saurons nous qui nous corrigeons, notre correction sera-t-elle utile quand ,face à la masse des documents ,nous ne saurons jamais si ce qu'écrit un élève est original, ou si le cours d'un prof est de lui? Eviterons-nous le psittacisme?
En tous les cas, bien sûr, la question pointait (ou pointe- est-ce du passé?) avec les TPE; déjà nombre d'exposés impressionnants (langue, style, textes, documentation, présentation etc) d'élèves qui seuls ont du mal à écrire une page en trois heures etc...

Base de données énormes, certes...Mais ne préparons-nous pas spontanément le terrain à Big Brother, comme les amateurs de téléphones portables ont fait admettre et supporter l'idée des conversations enregistrées?
Parano? Pardonnez mes longueurs.

 

Voici ce qu'on m'avait répondu- non sans justesse, le débat reste entier :

Bonjour, Il n'est sans doute pas bon de pratiquer la nostalgie... Depuis que la craie a perdu sa prééminence, je n'ai pas connu, pour ma part, une seule innovation technologique qui, introduite dans l'enseignement, n'ait radicalement modifié la relation pédagogique, depuis le simple rétroprojecteur(...) Brusquement, des collègues s'offusquent de la facilité du copier-coller, et il est enfin heureux qu'ils'en offusquent. Mais qui a oublié les photocopies paresseuses à n'en plusfinir ? Et, avant, qui a oublié les copies manuscrites de pages et de pages de dictionnaire, auxquelles l'élève ne comprenait visiblement rien ? En quoi le copier-coller est-il pire ? Il serait sans doute dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain : la puissance de la video ou de l'informatique est telle (et leur attrait aussi d'ailleurs), qu'il est parfaitement concevable de les dévoyer à l'envers en quelque sorte, en les mettant au service d'une vision sociale, associative, pédagogique.

Et voici ma réponse, pas nécessairement opposée:

Bien sûr, si j'écris ici, ce n'est pas pour me plaindre des ordinateurs ou d'internet : où serait la logique de ce type de "nostalgie", en effet? Je me dis simplement que, le plagiat n'étant pas pour autant devenu une valeur, il s'agit de veiller à ce qu'on ne l'encourage pas, et surtout du côté des programmes et directives ou "réformes", afin de cacher d'autres problèmes.
Que nous ayons une mine à notre disposition, nul n'en doute, mais n'oublions pas les difficultés réelles et parallèles de nos élèves : suffirait-il de leur donner l'illusion du savoir parce qu'il est présent dans une machine, l'illusion de la langue maîtrisée parce qu'il y a des correcteurs orthographiques, l'illusion de savoir calculer parce qu'il y a des calculettes ou tableurs, etc... ? Les élèves doivent savoir douter devant tout cela, pas seulement consommer; les profs aussi d'ailleurs; sinon, M.Allègre aura eu raison quand il prétendait qu'il suffisait qu'en lettres, nous passions les devoirs des élèves au correcteur (ce qui trahit d'ailleurs une illusion singulière et naïve de sa part sur ces derniers).
Je lisais récemment sur un site littéraire que Figaro était moins "valétudinaire" que les précédents valets de comédie, par exemple: qu'en fera un élève: va-t-il reprendre cette information (contresens,emploi inutile, pédant et faux du terme) dans un exposé ? Je me répète, loin de moi l'idée d'en revenir aux cavernes (quoiqu'en vacances, je ne sois pas contre): mais il faudra rapidement savoir où l'on doit prendre garde, et comment, au psittacisme.
Il sera facile pour tous d'obtenir des réponses précises (bien que pas toujours indiscutables) sur les problèmes techniques du français ou de la littérature; mais n'abandonnons pas l'idée pas si rétro que notre but est aussi que les élèves parviennent à "produire"(je n'aime guère ce mot à la mode) de bonnes synthèses personnelles, écrites ou orales, issues d'une vraie culture personnelle. Attention à l'excès de spécialisation et au langage ou aux notions universitaires trop vite transposés au lycée... C'est ringard?
Pour finir, je ne dirais pas si vite que la "nostalgie" n'est pas bonne. Les révolutions culturelles trop rapides, ou provoquées, de notre siècle peuvent nous inciter à la prudence. N'allons pas nous contenter d'admirer la nostalgie, comme un cadavre, chez nos seuls poètes, au cours d'une "lecture méthodique" dont ce serait le "projet de lecture" ou l'"axe"... En tous les cas, bien sûr, je ne comptais pas consacrer mon week-end à casser mon ordinateur et tout mon bazar...

Suite du débat, toujours sur le risque du "suicide" de la profession: le15/5/2000, tiré d'un envoi sur "Lettres et débats"

(...)Tout cela; ce ne sont d'ailleurs qu'évidences, comme je les accumule sur mon site où je ressasse les mêmes mots, mais avec le sentiment que plus on dit la vérité, plus on sera traité de réac par des gens qui ne connaissent pas le problème, ou défendent leur bout de gras, ou par des parents qui ne sachant pas en quoi consistent les réformes, préfèrent se dire qu'elles sont modernes plutôt que de s'occuper du travail de leurs enfants, et, au fond, trouvent bien commode qu'après la crèche, il existe ces autres garderies qu'on nomme école, puis collège, puis lycée et bientôt (ou déjà)fac !...

Si nous vivons notre défaite, et peut-être notre suicide, est-ce bien étonnant? Je constatais combien d'élèves demandaient l'an dernier sur le net des solutions toutes tracées pour même des points évidents du programme, voire des résumés pour s'éviter de lire des œuvres au programme; mais je constate avec effarement que, sur les brillants "portails de lettres", on voit de plus en plus des messages de profs du type: "j'aimerais étudier tel thème avec mes élèves: qui connaît des auteurs?" ou "qui peut me donner un commentaire composé sur tel passage de tel texte"? Bref, bien des profs jouent le jeu de cette convivialité suicidaire, qui laisse entendre qu'au fond on peut ne rien connaître à un sujet et le traiter quand même grâce au net (les TPE, est-ce autre chose?). Les profs commencent à ne plus se demander s'ils savent faire ce qu'ils demanderont à leurs élèves: le tour est joué, les élèves feront comme eux une fois qu'ils se seront déconsidérés ainsi (sans parler du côté comique qui résultera, chez des élèves malins, de la consultation de telles requêtes sur les banques de données du type "déjà"!

J'ai parfois l'impression que nos listes, si minoritaires, sont la bonne conscience de ces géants de "portails des lettres" (français, belge, ministériels, académiques, qui occupent la place depuis plus longtemps que nous... Suis-je dans l'erreur? Je viens de rejoindre une autre liste ("défense école") : ne gagnerions-nous pas à apparaître comme une force minoritaire certes, mais de plus en plus unie? Il faut en tous cas construire le plus de ponts possible!

 

La suite, trois ans plus tard (20/12/2003),les choses se sont confirmées:

 

Observations sur la triche par Internet en 2003 (après l'avoir dénoncée depuis trois ans sur ce site)

Inutile de développer longuement : j'observe que mes prédictions se sont confirmées ; ou je dispose d'un pouvoir parapsychologique particulier, ou il s'agissait de simples évidences... De fait, ayant cette année, comme j'en avais l'habitude , proposé à mes élèves quelques textes à expliquer(ils pouvaient me soumettre leur travail , qui était facultatif, et cela intervenait alors dans leur moyenne si cela leur profitait : le cadre était donc fort libre), je me suis vu soudain submergé, avec une heureuse surprise, d'une masse d' explications après ces vacances de Toussaint. je les en ai félicités... Las! Le style m'en a vite paru bizarrement pédagogiste et académique... Ayant eu alors la curiosité de chercher sur Google les titres des textes utilisés, je suis tombé sur un site "bacfrançais" intéressant à plus d'un titre. Allez le visiter! (Dans ses recommandations, il mentionne néanmoins que les travaux proposés ne sont pas parfaits:(sic) "ils ne sont proposés qu'à titre d'exemple pour vous aider à rien foutre").Il est amusant de noter que ce site est référencé sur "la porte des Lettres, site qui oriente sur tout ce qu'il y a d'officiel, de ministériel ou d'académique dans l'enseignement "moderne" des Lettres, et finalement sur des "sites tenus par des élèves". Bref, comme je le suggérais plus haut , des sites comme "lettres.net" ont d' abord paru aider au "travail en équipe" des profs, déjà fort proche d'une forme de compilation scholastique. De tels sites étaient un peu (fort mollement) verrouillés ; on pouvait penser que seuls les profs paresseux et soumis (pardon, les profs modernes et motivés par les TICE) allaient en profiter. Mais non; heureusement, en un sens, et malheureusement, les élèves sont probablement plus malins et ont vite trouvé le détour, et profité des joies du "travail en équipe": le site mentionné plus haut(fort abondant du reste en pubs, ventes de dvd etc) se contente de demander aux élèves de lui renvoyer tous leurs corrigés, chaque travail transmis étant conclu par un "merci Gertrude" chaleureux-les filles semblant de très dociles et naïves collaboratrices, peut-être parce que même cela, cela demande du travail!. Cela marche très bien, et du reste, cela dénonce en passant les pratiques de certains profs, puisqu'il s'avère que certains de ces "corrigés" ne sont que des livres du maître qui ont été dictés mot à mot aux élèves (notamment Hatier, "Itinéraires littéraires"). Bref, certains profs honnêtes qui ont bossé tout seuls se font plagier leur travail, ceux qui ont pioché sur Lettres.net ou dans des ouvrages tout faits sont copiés de même(mais ce n'est alors que justice), et évidemment, dans les deux derniers cas, les barrages informatiques ou commerciaux (interdiction à la vente publique des "livres du maîtres" ) sont allègrement surmontés. Ne parlons pas de l'intérêt commercial qu'y auront trouvé les petits malins quand ils revendront l'ensemble de telles bases de données à des officines d'éducation par correspondance ou par Internet, ou à des éditeurs. Je parlais plus haut de scier la branche : nous y sommes bien. A noter que de tels sites évoluent très vite et mentionnent déjà les commentaires comme leur propriété. Pour vérifier, allez donc chercher "bacfrançais" sur Google!


Qu'ai-je constaté? Que neuf élèves sur dix dans ma classe avaient pratiqué cette technique (et restaient incapables après un tel copier-coller de faire ne serait-ce que le quart de l'exercice). Qu'il fallait batailler ferme pour leur faire admettre que ceci n'était pas une recherche, mais de la copie et du plagiat.Il fallait soi-même perdre son temps (c'est cher en forfait Internet) en recherches sur internet pour repérer leurs sources et montrer qu'il n'y avait qu'une aveugle copie mot-à-mot (fautes consciencieusement comprises bien sûr).On constatait en même temps que la tricherie était aisément discernable, puisque dans 95% des cas, les élèves avaient copié le premier texte trouvé sur Google : donc, aucun esprit critique, simple recherche du corrigé et copie même si celui-ci est particulièrement nul, indigent, ou faux... Bravo la modernité. Et dire que, non content de former à cela les élèves de lycée en TPE, on les y pousse maintenant en IDD, en collège!

En tous les cas, voilà ce que devient corriger des devoirs de 1è : passer dix heures à corriger quinze devoirs présentés comme originaux, puis constater en quelques clics qu'on a perdu son temps à annoter des copies qui n'étaient que du plagiat, en sachant que les élèves n'en ont pas plus profité que s'ils avaient pratiqué une photocopie. Aurions-nous noté et corrigé des photocopies voici quinze ans?

Que reste-t-il à faire? Ne plus proposer aux élèves aucun texte intéressant, donc un peu connu (même si d'autres textes intéressants sont peu connus, mais le travail effectué serait copié à son tour), de peur de lire du remake? Ne faire que du formalisme sur des textes mineurs? C'est, malheureusement, je le crains, ce qu'attendent en se frottant les mains nos réformateurs et magiciens de la pédagogie: ils auront enfin détruit le savoir et la culture en faisant croire qu'il suffit de les "copier-coller": ne restera plus, comme c'est leur job, qu'à prétendre qu'il suffit , à propos de n'importe quel texte mineur, publicitaire, commercial, ou autre,d'acquérir et développer les compétences et savoir-faire utiles pour acquérir et développer les compétences et savoir-faire utiles pour acquérir et développer etc, etc, etc...

Je sais, je viens encore une fois d'être passéiste et rétrograde. Oublions donc Bayle et Fontenelle, Rabelais et Montaigne, Molière, et recopions-nous les uns les autres, dissertons sur les origines d'une dent d'or, devenons des Trissotins devant lesquels se pâment les Bélises!Internet saura tout, et nos enfants, rien!


le 12/1/04 : Un site de plus pour tricher (pardon et autocritique, on apprend en IUFM que copier, c'est montrer de l'intérêt pour le sujet : c'est donc positif)

A titre d'exemple de site, voyons ce sur quoi nous tombons avec le site e-bahut, révélateur des questions posées et du mélange de français(?)-texto branché ("lol") dans lequel elles sont exprimées, avec le seul but de dénicher un travail tout fait ou un pigeon qui fera le travail à la place du quémandeur . Dialogue instructif sur le niveau de langage, même si les fautes de français ont maintenant l'excuse d'une forme d'humour, inspirée du langage du téléphone portable , qui cache l'ignorance : question et réponse (sic, copié tel quel) :

 

Aie Aie Aie Dissertation, J aimerai un plan si possible rachid_croc Groupe: Members Messages: 1 Membre n°: 7231 Inscrit le: 12-January 04 le sujet est : Dans la préface du dictionnaire philosophique Voltaire affirme :"Nous avons taché de joindre l utile a l agréable ,les personne de tout état trouveront de quoi s instruir tout en s amusant " dans quelle mesure ces principes peuvent s appliquer au essai dialogue et apologue ? Si vous pouviez me mettre sur la vois se serai bien aimable de votre part bouub

Réponse


Apprenti Posteur Groupe: Members Messages: 23 Membre n°: 7089 Inscrit le: 8-January 04

oulalaaa et dire que je me plaind de mes disserttes lol tu dois avoir quelques année de plus je sui désolé de pa pouvoir t'aider mais c'est vraiment tro dur pour moi . a mon avi tu trouvera des pistes si tu cherche les définitions de essai apologue et dialogue je sui désolé de pa pouvoir t'aider plus que ça l

(re-sic) . De tels messages, il y en a maintenant des milliers..."Trop grave" comme on doit dire maintenant...


 

Autre exemple, du 14/1/03, sur le même site:(toujours copié-collé, avec donc de ma part un respect scrupuleux de la langue utilisée...)

Ecrit le: 14 Jan 2004, 07:23 PM Quote Post Groupe: Members Messages: 1 Membre n°: 7287 Inscrit le: 14-January 04

Bonjour, j'ai dja le plan je le donne en gros I.Un document du 17 eme siecle II.La peinture du coeur humain III.Un art nouveau et original

Vous pensez que je mettre quoi en Intro .. Sujet exacte : Quel intérêt un lecteur d'aujourd'hui peut il trouver aux fables de la Fontaine ?

Réponse fournie pour l'introduction, et toute ma commisération pour le prof qui lira(il en sera peut-être à sa 35è copie) ces devoirs et mettra consciencieusement commentaires et éloges en face de ce travail copié, dont le plan aura été pioché ici, l'introduction là, et le reste à l'avenant :

Posteur ** Groupe: Members Messages: 68 Membre n°: 6979 Inscrit le: 5-January 04

Quel intérêt un lecteur d'aujourd'hui peut il trouver aux fables de la Fontaine ? Au XVIIe siècle, Jean de La Fontaine était chargé de l'instruction du dauphin, c'est à dire du fils de Louis XIV. Par ses fables qui ont un but didactique, il enseignait donc le dauphin par des morales implicites, sous formes de fables amusantes. Mais ces fables ont l'intérêt d'être intemporel, en effet, aujourd'hui encore, plusieurs siècles après leur écriture, elles sont encore d'actualité. Même si les caractères humains sont tous différents les uns des autres, ils ont également tous des points communs qui se retrouvent éternellement comme l'orgueil, l'égoïsme... ?? La tu mets ta problématique???Nous analyserons donc d'abord ce document du 17e siècle, puis nous montrerons la peinture du corps humain, enfin nous étudierons cet art nouveau et original. I.Un document du 17 eme siecle II.La peinture du coeur humain III.Un art nouveau et original

Et voila, bonne chance

Commode, non?...


 

Autre exemple de la triche généralisée, du 18/1/03 . Suite de la petite enquête , et les petits profs ne seront jamais à la hauteur de la vaste escroquerie organisée ; de leur côté, les réformateurs, après avoir contribué à allumer le feu, diront évidemment qu'on ne peut plus l'éteindre et qu'ils avaient raison ... Je constate surtout qu'ainsi on ne fait pas le moins du monde évoluer l'enseignement ou les méthodes d'apprentissage des élèves : on se contente de mettre en ligne soit les cours de profs qui ignorent qu'ils sont plagiés, soit les livres du maître d'avant Internet : bref, les solutions des questions sont mises en ligne, et l'on feint d'ignorer qu'elles ne sont que copiées, sans effort personnel ni progrès de l'élève, le tout avec la complicité de quelques profs bien pensants ou démagogues. Et les programmes semblent ainsi couronnés de succès, et l'on en prolonge les objectifs absurdes... Qui l'évoque dans le "grand débat"?

Je viens de découvrir le site "cyberpotache" en m'amusant à taper, car je cherchais le texte intégral,"Jaucourt, guerre" sur Google : je suis tombé sur un groupement de textes (bac d'il y a deux ans) comprenant l'article de l'Encyclopédie "Paix" de Damilaville. Belle dédicace ("Pour Irene qui prépare l'oral du bac, dimanche 16 juin 2002,22h10, french teacher") . Voici de l'intérêt positif pour le sort des élèves ! Mais que penser lorsqu'on voit que, mot à mot, tout ce qui est rédigé ensuite comme une aide personnelle due à la bonne volonté d'un prof motivé, se trouve être la copie intégrale de l'éternel"Itinéraires littéraires", livre du professeur, chez Hatier, pp191à194, recopiées jusqu'à un résumé du texte, et le tout présenté comme original! (NB: disparu du net le 9/1/2006, je viens de vérifier. Bizarre...)
Sauf si c'est l'auteur, Hélène Sabbah, qui a bien voulu faire partager son texte à une élève, il me semble bien qu'il s'agit là de plagiat! Et dire qu'on nous rabâche dans les écoles les risques du "photocopillage" pour les auteurs et la vraie culture, en nous menaçant des pires problèmes si nous utilisons une vidéocassette copiée et bonne au lieu de la nulle que les cndp nous vendent pour une pièce de Molière, ou si nous pratiquons la moindre photocopie! Quelle hypocrisie, et comme les règles changent selon les cas! Dans un cas, c'est un crime passible des tribunaux, dans l'autre, une saine et encouragée utilisation des TICE! Dramatique et ubuesque...

Bref, les profs "branchés" ont commencé, au nom de l'équipe pédagogique", à se refiler les sujets sur Internet... Le ministère a encouragé, les élèves ont suivi, comment les en blâmer? Et maintenant, plus moyen de savoir qui est l'auteur de quoi, et donc, plus moyen d'aider un élève puisqu'on ne sait plus qui est l'auteur de la copie...Quel progrès!

 


Le 23/1/04 Pas convaincus, vous en voulez encore? Allez lire les motivations affichées du site "fiches de lecture" (pour les profs qui en auraient assez de lire des travaux tout faits ou les parents qui admirent ce que leurs enfants semblent avoir lu): (http://webmaster.fdl.free.fr/fonctionnement.htm) Copié-collé tel quel :

Présentation & Fonctionnement du site I - Présentation du site : C'est en sortant d'un cours de Français que je me suis dit : "Fait chier, encore une fiche de lecture". C'est vrai, tout le monde y a droit. On te demande de lire un pavé de 500 pages dont tu n'aurais même pas imaginé l'existence. C'est alors que je me suis dit que ce serait beaucoup plus simple de recopier un travail déjà fait auparavant. Donc, en rentrant chez moi, je saute sur mon pc et me connecte pour rechercher l'étude de mon livre toute prête (on l'a tous fait un jour, mais on peut toujours rêver...). Une question me viens alors à l'esprit ! Pourquoi n'y a t'il pas un site internet qui ne traite que de ça ? J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouver... J'ai donc réunis mon courage et mon expérience en informatique (bien maigre, je l'avoue) pour créé FicheDeLectue.fr.st . Tu ne trouveras pas ici un travail tout fait; car les profs demande toujours des trucs farfelus, mais toutes les aides nécessaire pour le faire. Ce sont des textes que des internautes m'ont envoyer ou que j'ai trouvé sur la toile. Certain sont plus compliqué que d'autre (ça dépend du niveau d'étude du mec qui me l'envoi). D'ailleurs, si tu as sur ton pc une fiche que tu a fait auparavant, ou si tu as le courage d'en recopier une, n'hésite pas à me l'envoyer par e-mail ou par l'intermédiaire de l'interface. Tu ne trouves pas la fiche que t'as demander ton gentil prof de français ? C'est normal, le site démarre ! Mais tu peux déposer une demande de fiche, c'est gratos ! Je ferais un appel sur le site et rechercherai quelques infos sur les sites que j'ai répertoriés pour mes recherche. Mais, prévois ton coup ; tu ne l'auras pas du jour au lendemain ... N'oublies pas que tes fiches de lecture sont susceptible d'intéresser les autres internautes. N'hésites donc surtout pas à m'envoyer tes fiches au format .txt par e-mail*. ou par l'intermédiaire de l'inteface prévu à cet effet .


le 23/1/04 Pour vous amuser, allez encore visiter un site parmi cent autres de TPE tout faits (ou allez vous-même taper "TPE tout faits" sur Google! Un autre, et sa base de données, cliquez! Il y en a autant que vous voulez . Vivent les TPC ( Travaux personnels COPIÉS :" encadrés" était déjà clair...)


LA BOUCLE EST BOUCLEE!

le 16/3/05 : Et voilà, c'est payant! Je me suis amusé sur Google à vérifier pour le texte "de l'esclavage des nègres " de Montesquieu si un travail présenté en classe était personnel... Je suis bien sûr tombé sur la flopée de travaux tout faits évoquée précédemment (avec combien de fautes et d'analyses superficielles et que l'élève lambda prendra pour argent comptant!), mais aussi sur un site bac français désormais payant pour chaque travail fourni! (1euro 68 l'appel).Comme on les remerciait cauteleusement, au début, les "potes"(voir plus haut, le 20/12/2003) qui refilaient leur boulot à de tels sites qui affirmaient ne vouloir bien sûr pas donner des solutions toutes faites, mais qui les vendent maintenant! La règle devient classique : avec de beaux sentiments, on se fait soutenir par les naïfs, puis de beaux apparatchiks apparaissent qui se font du fric sur le boulot des autres - lesquels seront encore capables de manifester pour la liberté de faire des TPE quand les autres se contenteront de les acheter, et les finauds, de les vendre!

Et, parallèlement, les bons apôtres nous font avaler que les TPE sont une bonne façon de découvrir le travail personnel, alors qu'ils ne sont souvent qu'une façon de récolter des points artificiellement contre des travaux copiés ou payés! Voir la suite de ces remarques pendant les revendications des" manifs spontanées" de mars 2005.

(le 17/3/05) Cependant, mea culpa : relisant cette partie du site, je constate que bien des liens que j'avais établis avec ce que j'appelle "les sites de triche" sont désormais désactivés, ou "relookés", ou ont changé d'adresse : ainsi, c'est devenu plus soft (malgré la même surabondance de fautes de français pour ce site qui veut conseiller les élèves en la matière) sur le site "fiches de lecture"cité ici le 23/1/04, et je ne retrouve pas les perles de e-bahut, qui me paraît mal répondre aujourd'hui; j'ai donc désormais probablement tort, et , comme chez Orwell dans "1984", ce qui y avait été dit n'a donc jamais existé , vu leur façade actuelle... Avant, je les citais, et on pouvait aller voir ; maintenant, qui sait si ce que j'ai cité et lié alors n'est pas devenu de la diffamation? Je suppose que des spécialistes d'Internet sauraient cependant retrouver les vieux textes de ces sites, mais je regrette un peu de ne pas avoir enregistré les pages en question...Je n'avais il faut le dire pas le disque dur ni l'expérience nécessaire... cependant, une petite recherche sur google me mène toujours (au moins, c'est franc) à ceci, que j'ai cité plus haut et je retrouve encore la plupart des éléments de cette rubrique : vérifiez pendant qu'il est encore temps ! On doit pouvoir sans trop de peine retrouver le reste- ou pire, car je n'ai fait qu'une infime recherche sur le sujet!...

(le 15/5/05) Petite suite pour constater que les dégâts se généralisent : pour pousser mes élèves de 3è à apprendre à rédiger, je leur demande depuis des années de rédiger en phrases complètes leurs notes de cours, après les cours. Pas évident et peu apprécié des collègues, car il s'agit deux ou trois fois par an de passer une heure et demie minimum sur chaque classeur ! Donc, méthode peu préconisée dans les réunions pédagogiques, où l'on préfère de loin faire rédiger, parfois, des paragraphes de quelques lignes sur telle question ponctuelle...

Bref, un de mes élèves me fournit son classeur à corriger; je suis étonné par la présentation, spontanée chez lui puisque je n'en fais pas ma tasse de thé, de son travail en" séquences" ; un vocabulaire qui me paraît en outre fort pédagogiste : pourtant, il n'a pu suivre encore de stages en IUFM...Il s'agissait de commentaires sur le Meilleur des Mondes d'Huxley : mon élève avait tout copié (manuellement, certes) sur un modèle pédagogique de séquences proposées sur le site de l'académie de Versailles pour des bacs pro...Bref, cela se confirme : les documents proposées aux profs, non pour les aider, mais en réaliter pour les formater, servent désormais aux élèves de toutes classes, employés sans aucun discernement. On voit mal dans cette perspective l'intérêt que subsistent des profs entre les sites académiques et autres d'internet, et les élèves !


Pour conclure ce chapitre, pourquoi en vouloir aux tricheurs quand l'institution elle-même pousse à la roue et commence à donner les sujets des évaluations à l'avance, en attendant qu'on fasse de même pour les examens, quand tout le monde confondra les deux termes?


 

 

2/9/2005:A visiter: Evaluations truquées !

Des courants semblent, dans le pédagogisme, repartir à l'assaut pour faire "monter le niveau" par des moyens ineptes ou franchement proches de l'escroquerie : "expériences" pour promouvoir des "contrats de confiance" avec l'apprenant (où l'on confie à l'avance les sujets aux élèves, leur part de contrat étant ensuite de réussir les contrôles - quelques centaines de profs ici et là sont à l'œuvre pour démontrer l'intérêt d'une telle procédure) ... Mais pendant ce temps, l'institution se charge, avant validation de telles expériences, de faire comme si déjà elles étaient un succès : ainsi, les sujets et corrigés des évaluations de sixièmes sonr apparus sur le net, sur des sites officiels ; puis, quand quelques groupes de résistants s'en sont émus, ces sites ont prudemment battu en retraite et la mention "non disponible" apparaît désormais. Il n'en reste pas moins qu'une telle évaluation nationale aura un instant tenté ce qu'on appelle encore, pour le bac, de la fraude ; gageons cependant que de beaux esprits conseilleront bientôt cette méthode pour le bac afin, dans notre rousseauisme ambiant et persistant, de ne pas traumatiser l'apprenant et surtout de conserver leurs prébendes aux conseilleurs, qui ont besoin de succès à n'importe quel prix pour faire croire à leur utilité ! Même avec le soutien des médias, ils ont encore besoin de tricher!


2/2/2011: Les nouveaux outils informatiques (Tableaux interactifs) pour gaspiller l'argent public sous prétexte d'aider les zones "défavorisées" :

2/2/2011 : Une collègue m'interroge sur le "tableau interactif " :

Bonjour,
Je rentre tout juste d'une concertation à l'école, qui m'a laissée perplexe.
Mes collègues sont toutes très excitées par le développement des TBI dans les écoles et voudraient en faire l'acquisition. Une fois de plus je suis la seule à être sceptique. C'est un outil qui semble être très agréable d'utilisation pour l'enseignant mais qu'apporte-t-il de plus aux élèves ?
Certains d'entre vous ont-ils un avis sur la question ?
Merci de vos éclaircissements.

Copie de ma réponse:

Dans le dernier collège où j'ai enseigné, cela servait très peu, sauf à ceux qui voulaient déplacer leur classe pour aller dans la "salle multimédia" faire un peu d'esbroufe au lieu d'un cours normal ; c'était en général utilisé pour faire fonctionner un logiciel d'exercices préfabriqués, sans grand bénéfice par rapport à des exercices ordinaires sur le net, ou même des exercices normaux, oraux ou écrits, en classe. Occasion d'un peu de brouhaha dans les couloirs, et un cours (pouah, quel sale mot "frontal"!) de moins pour les élèves.

Parfait pour s'habituer au monde virtuel où l'on se parle par écran ou clavier interposé.

Dans la classe de CM2 de ma fille, c'est en panne un jour sur deux, ce sera ensuite obsolète et après une maintenance coûteuse il faudra le remplacer (avec les fameux "moyens" qui manquent toujours). L'instit lui-même au début favorable trouve que c'est finalement un gadget peu supérieur au vieux tableau (que l'on garde en cas de panne, ce qui prend de la place) . Bref, un investissement important et à renouveler, mais, comme ce sont des TICE, c'est sacré.
Mes enfants et bien d'autres n'en sont pas séduits, ça ne motive pas plus les élèves qui n'ont pas envie de travailler, ni les autres. Mais au plan politique, la région, le Conseil Général et le rectorat se sont gargarisés de tout ce beau matériel( en plus de quelques ordinateurs neufs) -réunion, inauguration, repas en grande pompe avec les élus locaux : tout cela allait faire progresser, bien sûr, le niveau dans cette pauvre zone de campagne "défavorisée" -il est plus simple d'acheter ces jouets que de s'interroger sur l'évolution de l'enseignement comme nous le faisons ; résultat, des incompatibilités avec des ordinateurs plus anciens, un réseau bancal, quand ça marche, tout d'un coup il n'y a plus internet pendant 15 jours, ou c'est tout le travail des élèves depuis quelques semaines qui se trouve effacé : beaucoup de temps perdu pour la mise en route et le suivi des machines, c'est autant qu'on fait de moins dans d'autres domaines . Avant, il fallait de la craie et une éponge, maintenant il faudrait un technicien à temps plein (ceux de l'académie se pointent au bout de quelques semaines, sans nécessairement régler les problèmes)

Je ne vois guère l'intérêt, cela me paraît un produit de consommation jetable de plus. Après tout, savoir écrire sur son cahier ou avec une craie au tableau n'est
pas encore une tare!
En revanche, je pense que notre jeune directeur sera bien mieux noté cette année si le jour de l'inspection il projette sur ledit tableau un "travail de production collective de conte" et si soudain les jeunes clones peuvent faire magiquement apparaître leur réflexion en complément, c'est à dire désigner la "situation initiale", "l'élément déclencheur", les "péripéties", et la" situation finale" ! (c'est-à-dire que ça commence par le début, qu'il se passe quelque chose, et qu'à la fin c'est fini)...

Pendant tout le temps que cela prend, cette classe de CM2 "favorisée" par la technologie commence à être rattrapée par le CM1 dans à peu près tous les domaines en maths et en français ; oui, mais ceux-là n'ont pas d'ordinateurs (ils en ont tous à la maison et n'ont guère besoin qu'on leur apprenne à s'en servir, et dès le collège on trouve des élèves plus pointus que les enseignants pour leur remettre en route les bécanes) et ils ont travaillé en écrivant, et en présentant bien leurs cahiers, bien plus remplis.
C'est un choix, mais, je crois, celui du clinquant. Je ne remarque aucun effet positif sur ma fille, en CM2. C'est un peu comme les photocopies : on colle ou on projette, et après on prétend que la question est traitée et assimilée... Mais ça fait propre et savant, ça éblouit les parents quand ils viennent en visite, ça leur ôte des inquiétudes qu'ils auraient pu formuler face à des cahiers illisibles...

Et cela nous coûtera combien, quand on en voudra un par classe parce qu'on ne saura plus tenir une craie ni un tampon? Ou faudra-t-il les réserver aux classes "défavorisées" sous prétexte qu'on n'y sait plus écrire et qu'il faut quand même avoir des "réalisations" ou des "productions" à présenter"?

Est-ce vraiment utile, et écologique?

alain

SUITE DU DEBAT:

Bien sûr des collègues utilisent cet outil avec profit: mais l'important n'est-il pas le côté "videoprojecteur" plus que le côté "tableau interactif" sur lequel on peut écrire ? Ce serait moins cher et moins lourd côté logiciel. Je copie un mail envoyé un peu plus tard sur le sujet:

Bien sûr,(mes collègues ont) raison ; de même que je ne vais pas nier l'intérêt de l'ordinateur alors que j'en ai depuis plus de 20 ans, je n'ai pas dit que l'objet en question ne pouvait servir à rien ; certes, nous pouvons l'utiliser comme résistants pour des manuels disparus, mais, pendant ce temps, combien en font un usage conformiste et pédagogiste !
Est-il besoin d'une telle technologie pour remplacer les vieux rétroprojecteurs? Au prix où c'est, quand les "moyens manquent", et quand ces technologies, faites pour évoluer à toute vitesse, risquent d'être rapidement dépassées, d'avoir créé un besoin et d'en entraîner d'autres? Par ailleurs, un videoprojecteur moderne coûte, je pense, moins cher (entre 200 et 500 €) qu'un tableau interactif ( plutôt 2000€ ,je n'y connais pas grand-chose) : on n'a pas la possibilité d'écrire sur le mur, mais le mur peut servir d'écran... Toujours penser aussi au coût de la maintenance et à la durée de vie des produits (on n'en est plus à la vieille "lanterne magique" qui durait 30 ans dans les écoles primaires...)
Sinon, bien sûr, cela a des avantages : mais ce ne sont pas les solutions aux problèmes de l'école, comme on le claironne dans les académies...
alain


 

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